Il ne vous a pas échappé que la digitalisation suit une course exponentielle ! Que ce soit dans notre environnement professionnel ou dans notre vie personnelle, il est omniprésent et facilite considérablement notre quotidien. Empreinte écologique, déforestation et bilan carbone… Autant de considérations environnementales qui nous poussent à la dématérialisation. De plus en plus d’entreprises vantent les mérites du support numérique par une démarche “0 papier”. Cela nous donne l’impression de faire une bonne action pour l’environnement mais est-ce vraiment le cas ?
Le digital pour sauver la planète ?
Facile d’utilisation, accessible partout et à n’importe quel moment, Internet est devenu un véritable allié pour les entreprises qui l’utilisent désormais comme un outil marketing. Gagner de la visibilité, communiquer plus facilement et rapidement, améliorer son efficacité et réduire les coûts… Impossible de s’en passer ! Malgré tous ces avantages et contrairement aux idées reçues, le bilan écologique du digital ne semble pas si positif que cela. En effet, s’il permet d’épargner des arbres, d’économiser l’énergie que nécessitent la fabrication de papier et l’impression, il a néanmoins un impact environnemental et sociétal certes moins visible mais tout aussi important.
→ Réchauffement climatique
→ Épuisement des ressources
→ Pollution de l’air et du sol
→ Émissions de gaz à effet de serre
Des conséquences environnementales dues à la fabrication et l’utilisation des objets numériques dont ce secteur est aujourd’hui l’un des plus polluants. Il représente 4% de gaz à effet de serre chaque année, soit une fois et demi de plus que l’aviation civile. En effet, chaque information que nous recherchons sur le web fait appel aux centres de données qui stockent des informations utiles au bon fonctionnement d’une entreprise, cependant cela nécessite beaucoup d’énergie.
Si Internet était un pays, ce serait le 3ème plus gros consommateur d’énergie au monde après la Chine et les États-Unis ! C’est fou non ?
La crise sanitaire du COVID-19 a marqué l’année 2020 avec l’arrivée massive du télétravail. Ainsi, l’empreinte du numérique mondial en 2020 équivalait à un continent de deux à trois fois la taille de la France et cinq fois le poids du parc automobile français soit près de 180 millions de véhicules.
Le saviez-vous ?
- Poster une photo sur les réseaux sociaux consomme autant que trois à quatre ampoules de 20 watts allumés pendant une heure,
- Envoyer 20 mails par jour pollue autant que parcourir 100 km en voiture,
- Un flyer papier a un impact 3,3 fois inférieur sur le réchauffement climatique à celui d’une vidéo sur les réseaux sociaux.
Mais qu’en est-il du print ?
Avec l’arrivée massive du numérique dans notre quotidien, le print a rapidement été écarté sans pour autant être abandonné. Ce support traditionnel présente de nombreux avantages, il est intemporel, facilement transmissible, recyclable, confortable à la lecture et plus humain.
Au-delà de ces points positifs, l’industrie du papier présente tout de même un impact environnemental. Les phases de fabrication et d’acheminement dépensent de l’énergie et dégagent du CO2. Près de 20 millions d’arbres sont coupés chaque année pour le papier et la production d’encre nécessite l’utilisation de colorants, d’alcool, de résines volatiles, d’huiles et d’essences. Cependant, l’industrie du papier présente une empreinte plus responsable en mettant tout en œuvre pour maîtriser son impact environnemental, contrairement aux idées reçues le papier n’est pas la principale cause de la déforestation en Amazonie.
De nombreuses normes ont été mises en place pour réduire l’impact environnemental
→ Normes ISO 14 001 et 12 647 reposant sur l’amélioration continue des performances dans le respect de l’écologie et sur la fidélité colorimétrique,
→ Certifications PEFC et FSC certifiant que le papier utilisé provient de forêts gérées équitablement,
→ Labels Imprim’vert assurant la réduction des impacts environnementaux liés aux activités de l’imprimerie,
→ Remplacement des composants nocifs des encres par des huiles végétales ou à base d’eau.
Alors ? Lequel de ces deux supports est le plus écologique ?
Il s’agit du print qui semble être le moins polluant et qui, à la différence du digital, apporte une proximité sensorielle. Cependant ces deux supports restent complémentaires puisque l’un ne va pas sans l’autre.